Dualité

Ce jour là au dispensaire, ce sont des hurlements de terreur qui le parcouraient, du désespoir, de l'angoisse, comme si on lui arrachait l'âme pour le faire tomber dans un trou sans fond. Il souffrait de tout son être ; Sa peau brûlait, son sang agissait comme de l'acide, jusqu'à avoir la nausée. Il aurait supplié qu'on l'achève si sa force l'abandonnait. Tout devenait sombre, irrespirable.
Enfin, ses yeux se remplissait de larmes et au moment où il ouvre la bouche, du fond de sa gorge un hurlement d'effroi, de souffrance ... Qu'il maîtrisa de justesse en un très discret.

- Attends ...

Il retira délicatement la main d'Ikraëm de son bras et recula. Croisant le regard interrogateur d'Aloyse juste derrière. Secoué mais impassible.

Elle se contenta d'aller préparer une tasse de thé pour elle et Aloyse.
Lorsqu'ils furent hors du champ de vision, Ikraëm pu examiner l'état de sa main: Sa chair avait fondu comme du beurre tandis qu'une légère fumée malodorante s'en échappait. Déjà la peau se reformait, sans qu'elle ai eu à faire quoi que ce soit. Cette dualité la rendait-elle plus forte ?

Plus ils étaient proche, plus la magie grandissait.
Comme l'anticorps, la lumière en lui s'affolait dés qu'elle arrivait, combattant on ne sait quelle aura.

Plus il la fréquentait, plus il évoluait.
Son corps se raffermit, ses yeux éclaircissent, son silence est moins pesant, ses gestes lourds, sa volonté ... Douteuse.

Et tout ça, sans contact physique, car il la brûle encore, la sorcière.

Lui saint ? Quelque chose vous échappe encore, pourquoi lui aurait un quelconque dévouement pour la lumière ?
Et la coupure sur la joue qui ne cicatrisera jamais. Et ses déplacements rapides ...