L'aube se levait et tout l'invitait à rester encore sous les couvertures. La fraîcheur de la pièce, opposée à la chaleur de leur nid, les deux bêtes allongées paresseusement à leur pied était bien trop confortable.
Sa respiration lente et régulière l'apaisait et cela faisait une demi heure qu'elle retardait le moment de se lever.
Tout était allé si vite... Ils avaient des projets et avaient tenté de faire le maximum avant de quitter Hurlevent. Elle pensait avoir le temps de tenter quelque chose avant leur départ, mais avait remis, soir après soir, préférant rester à ses côtés lors de son apprentissage.
Le voyage avait eu raison de ses doutes. Elle devait tenter quelque chose. Inutile? Impossible d'en juger sans avoir tenté. Au pire... Quelques railleries... Un non? Et alors?
Il avait toujours cette tendance à dédramatiser ce qui lui arrivait.
Je ne suis pas en sucre!
Elle se leva doucement, et frissonna dans l'air frais du matin. Elle enfila son armure en silence après s'être rafraichit... C'était le cas de le dire, en l’occurrence!
Les deux félins la regardaient, sans bouger, attendant un signe de sa part. Mais il était tôt pour qu'on les nourrisse. Elle leur lança un regard attendri. Après tout, cette nouvelle étape, seraient pour eux, un bienfait. Ils étaient fait pour ce climat. Et.. Aurait elle cru au destin, leur présence aurait confirmé cela.
Nul besoin de préparer un grand sac. Le fait de voyager seule, lui épargnait une traversée de contrées malveillantes. La proposition d'Augur avait l'avantage de lui faciliter la tâche, ce matin.
Quelques fruits, une gourde d'eau fraîche, un peu de viande séchée, le sac fut rapidement prêt.
Alors, elle se décida à le réveiller. Il semblait encore fatigué et affaibli par ses blessures, mais il n'était pas envisageable de partir sans l'avertir.
Il ne dirait rien sur son départ, même si elle sentait que ce départ le contrariait. Elle hésita à lui dire le but de son départ mais se ravisa. Il aurait voulu l'accompagner ou aurait tenté de la faire changer d'avis.
Quelques mots... Quelques promesses... Leur séparation fut longue, mais aussi réservée que de coutume. Elle grimpa sur le griffon, un regard confiant sur le visage.
Deux jours. Ça ne durera pas plus! Prend soin de Cendrelle.
Elle s'envola vers Menethil, cachant sa fatigue à lui, mais aussi à elle-même. Le voyage fut rapide, la bête était vive et en forme. Et alors qu'elle et sa monture traversaient les plaines, ses pensées tournoyaient. Hésitations suivaient convictions... Pourquoi entendraient ils sa requête? Et pourquoi pas?!
Une pause à Ménethil. Elle confia le griffon contre une bourse pleine. Qu'ils en prennent soin le temps de son absence. Elle se dirigea vers le quai et attendit le premier bateau pour Norfendre. Ils se faisaient plus rare, et la négociation pour la traversée fut ardue et lui coûta encore une bourse rebondie.
Les hommes lui jetèrent un regard goguenard. Et elle remercia son armure de cacher ses formes, ainsi que son casque de cacher ses cheveux et une partie du visage.
Vous êt'en retard, m'zelle. Ca fait un bout d'temps que personne n'va dans l'nord.
Elle se contenta de hocher la tête, priant pour que son épée leur passe l'idée de faire plus ample connaissance.
On lui indiqua une cabine. Sobre aurait pu décrire sa décoration, spartiate correspondait pourtant bien mieux. Elle déposa son sac et se prépara à la traversée. Elle ne quitterait pas sa cabine cette fois.
Sa respiration lente et régulière l'apaisait et cela faisait une demi heure qu'elle retardait le moment de se lever.
Tout était allé si vite... Ils avaient des projets et avaient tenté de faire le maximum avant de quitter Hurlevent. Elle pensait avoir le temps de tenter quelque chose avant leur départ, mais avait remis, soir après soir, préférant rester à ses côtés lors de son apprentissage.
Le voyage avait eu raison de ses doutes. Elle devait tenter quelque chose. Inutile? Impossible d'en juger sans avoir tenté. Au pire... Quelques railleries... Un non? Et alors?
Il avait toujours cette tendance à dédramatiser ce qui lui arrivait.
Je ne suis pas en sucre!
Elle se leva doucement, et frissonna dans l'air frais du matin. Elle enfila son armure en silence après s'être rafraichit... C'était le cas de le dire, en l’occurrence!
Les deux félins la regardaient, sans bouger, attendant un signe de sa part. Mais il était tôt pour qu'on les nourrisse. Elle leur lança un regard attendri. Après tout, cette nouvelle étape, seraient pour eux, un bienfait. Ils étaient fait pour ce climat. Et.. Aurait elle cru au destin, leur présence aurait confirmé cela.
Nul besoin de préparer un grand sac. Le fait de voyager seule, lui épargnait une traversée de contrées malveillantes. La proposition d'Augur avait l'avantage de lui faciliter la tâche, ce matin.
Quelques fruits, une gourde d'eau fraîche, un peu de viande séchée, le sac fut rapidement prêt.
Alors, elle se décida à le réveiller. Il semblait encore fatigué et affaibli par ses blessures, mais il n'était pas envisageable de partir sans l'avertir.
Il ne dirait rien sur son départ, même si elle sentait que ce départ le contrariait. Elle hésita à lui dire le but de son départ mais se ravisa. Il aurait voulu l'accompagner ou aurait tenté de la faire changer d'avis.
Quelques mots... Quelques promesses... Leur séparation fut longue, mais aussi réservée que de coutume. Elle grimpa sur le griffon, un regard confiant sur le visage.
Deux jours. Ça ne durera pas plus! Prend soin de Cendrelle.
Elle s'envola vers Menethil, cachant sa fatigue à lui, mais aussi à elle-même. Le voyage fut rapide, la bête était vive et en forme. Et alors qu'elle et sa monture traversaient les plaines, ses pensées tournoyaient. Hésitations suivaient convictions... Pourquoi entendraient ils sa requête? Et pourquoi pas?!
Une pause à Ménethil. Elle confia le griffon contre une bourse pleine. Qu'ils en prennent soin le temps de son absence. Elle se dirigea vers le quai et attendit le premier bateau pour Norfendre. Ils se faisaient plus rare, et la négociation pour la traversée fut ardue et lui coûta encore une bourse rebondie.
Les hommes lui jetèrent un regard goguenard. Et elle remercia son armure de cacher ses formes, ainsi que son casque de cacher ses cheveux et une partie du visage.
Vous êt'en retard, m'zelle. Ca fait un bout d'temps que personne n'va dans l'nord.
Elle se contenta de hocher la tête, priant pour que son épée leur passe l'idée de faire plus ample connaissance.
On lui indiqua une cabine. Sobre aurait pu décrire sa décoration, spartiate correspondait pourtant bien mieux. Elle déposa son sac et se prépara à la traversée. Elle ne quitterait pas sa cabine cette fois.