Cela fait quelques jours maintenant que la rumeur se propage en ville. L’oriflamme frappée d’un aigle bicéphale en fils d’or a été hissé au-dessus du dispensaire médical le long des canaux. Le martellement des sabots, la cadence martiale des bottes de plaques contre les pavés, tout laisse à penser que l’endroit abrite désormais des combattants.
Le bouche à oreille semble la méthode privilégiée par les occupants pour colporter la rumeur : on recrute, ici. Pourtant, dans certaines artères fréquentées de la Capitale – où l’on vient se montrer, prendre le pouls des affaires, nouer des contacts -, sur les panneaux prévus à cet effet, des affiches portant le sceau du Printemps d’Alterac fleurissent.
On peut y lire :
Le bouche à oreille semble la méthode privilégiée par les occupants pour colporter la rumeur : on recrute, ici. Pourtant, dans certaines artères fréquentées de la Capitale – où l’on vient se montrer, prendre le pouls des affaires, nouer des contacts -, sur les panneaux prévus à cet effet, des affiches portant le sceau du Printemps d’Alterac fleurissent.
On peut y lire :
Valeureux guerriers, nobles Paladins, fiers Gilnéens, la compagnie militaire indépendante du Printemps d’Alterac ouvre ses portes et a besoin de vous !
Est-il encore temps d’hésiter alors que les Réprouvés avancent sur les Terres de l’illustre Royaume de Lordaeron, charriant peste et désolation dans leur sillage ? Les ignobles sbires de la traîtresse Sylvanas doivent être repoussés, leur infamie punie.
Si du cœur noir de la Dame ne suinte que bile acide et haine farouche des vivants, ceux des fils et filles de Lordaeron vibrent d’une juste colère et implorent la Lumière de briller encore sur la terre de leurs ancêtres. L’heure n’est pas, et n’a jamais été, à la pitié et aux demi-mesures ; Lordaeron ne leur sera pas cédé.
Tandis que les combats font rage en Kalimdor, que la Horde s’affaiblit et se fracasse contre les défenses de l’Alliance, Lordaeron s’éteint dans la boue putride de la non-vie, l’espoir se tord et les souvenirs s’étiolent dans les vestiges fumants.
Il faut maintenant s’unir et combattre sous une même bannière. Le Printemps d’Alterac hisse ses couleurs et prône l’indépendance, loin des pressions et des intérêts des forces en place.
Gorgés du suc de la funeste destinée de Lordaeron, armés de notre courage et d’une volonté sans faille, nous irons là où les ténèbres s’étendent.
Et sous les pires augures nous partirons au galop réveiller l’aube profonde. Ce qui vit aura une voix et un sang. C’est le matin, l’aurore, le visage du printemps.
Sur le plateau désert, çà et là putréfié, dans les hautes Montagnes qui ceignent l’ancien Royaume d’Alterac, nous mènerons la lutte ; n’en déplaise aux diffamateurs.
*Pour toute information supplémentaire ; contacter le dispensaire du Mestre McDorf le long des canaux à Hurlevent.
Dernière édition par Aloyse Pérod le Dim 2 Oct - 0:07, édité 1 fois