Vestiges

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Guilde roleplay - Royaume Kirin Tor

Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

3 participants

    [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Tristan Van Hellsing
    Tristan Van Hellsing


    Messages : 42
    Date d'inscription : 12/01/2012

    [Candidature] Tristan Van Hellsing Empty [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Message  Tristan Van Hellsing Ven 13 Jan - 1:04

    [Introduction : Texte précédent la lettre de candidature.]

    [Candidature] Tristan Van Hellsing Wowscr10

    Il faisait une nuit pour le moins étoilée ce soir en Hurlevent. Au loin, vers la place de l'imposante cathédrale, on pouvait y entendre résonner les cloches dans un rythme battant. Devant le dispensaire médical, le long du canal qui bordait le quartier commerçant, le silence était plus de mise. On voyait quelques passants, certains en robe, portant un livre sous le bras ou un sac de courses, d'autres en armure de cuir ou de mailles, dont certains d'eux portant de multiples armes, et à d'autres moments, les gardes eux même, dans leur lourd et bruyant ensemble de plaques, marchant avec droiture bouclier redressé.

    Après quelques minutes de ce silence de ville pour le moins agréable bien qu'à des égards attirant peut être la méfiance instinctive, un bruit de moteur le brisa net, sans aucune clémence, alors qu'une bécane apparaissait depuis le pont, prenant un crissant virage et s'arrêtant à quelque centimètres du dispensaire, qui fut aimablement préservé du boucan dont les autres quartiers étaient suffisant à eux même de cette ambiance.
    Une machine qui disposait d'un équipement impressionnant comptant le réputé side-car replié, sacs et sacoches attachées à l'arrière ainsi que ce qui ressemblait à des armes cylindriques de tir et lance-harpons, équipement pour le moins vulgaire et exagéré. Et dessus, confortablement installé, se trouvait un homme.
    Sa carrure endurcie se faisait harmonieuse à la lourde armure hybride de maille lourde et lanières épaisses de plaques en séparations, mêlant or et rouge scintillant d'une confection remarquablement minutieuse. Ses épaulières en revanche étaient parmi les réputées porteuses de têtes d'aigles d'or comme on en voyait dans les légions de l'alliance, aux tissages bleus et lanières de cuir sur trois niveau équipées de sacoches, s'accordant avec le prestigieux tabard Gilnéen fièrement porté et sans un pli. Pour seule différence cependant, la confection ne semblait pas de cuir unique, mais bien de même mailles et lanières plaquées. Son arsenal d'armes en revanche tout aussi vulgaire et exagéré, laissait plus que d'autres passants de ces heures tardives, penser à un mercenaire, peut être vétéran, ou tout simplement frimeur de passage.

    Il porta le regard voilé de mèches vers la bâtisse, l'oeil droit caché d'un couvre-oeil sang où passait une large cicatrice verticale et les traits durs et stricts, donnant une trentaine d'années. Au contraire de ses mèches rebelles, sa chevelure était coiffée en arrière avec élégance et attention, laissant à vue ses oreilles où résidaient quelque petites coupures infimes cicatrisées. Après un instant de fausse réflexion, il abaissa la pédale et posa la bécane penchée de coté, tenant au métal, tandis qu'il se levait. Se mettant droit, il porta le cigare coincé entre son index et son majeur droit à ses lèvres, inspirant dans le resserrement de ses joues une bouffée qu'il conserva quelques instant, tandis qu'il avançait, la plaque militaire pendant à son cou tintant sur son plastron, avant de la laisser s’échapper de ses narines en volute épaisse.

    L'homme s'arrêta devant l'entrée du dispensaire, le regard d'un unique oeil passant ici et là sur l'architecture hurleventoise aux pierres blanches, avant de se redresser pour remarquer l'oriflamme frappée de cet aigle bicéphale. Il s'y attarda d'une observation simple quelques instants, avant de porter le regard vers la porte d'entrée, instant qui à terme, finit par lui faire esquisser un sourire en coin un brin amusé, murmurant pour lui même "Sacré Mc Dorf".

    Il resta là une minute, plaçant le cigare entre ses lèvres où il l'abandonna finalement, avant de glisser la main à sa sacoche, sous sa cape de voyage aussi longue que large tombant sous épaulières, sortant une montre-gousset qu'il ouvrit d'un geste du pouce. Il tirait alors de petites bouffées aussitôt rejetées en observant les aiguilles derrière le cadre de verre, indiquant près de deux heures, puis referma l'objet et le replaça. Un dernier oeil jeté vers la porte boisée, il tourna les talons et descendit le parvis, alors qu'un vieil homme arrivant à coté l'interpelait, appuyé sur sa canne.

    - Oh l'ami, vous cherchez notre bon sieur Dorf?

    L'homme une fois descendu se tourna vers le vieillard avec un léger sourire, reprenant le cigare d'entre ses lèvres, répondant en l'indiquant de ce dernier.

    - Cela ira l'ami, je ne faisais que passer.

    Le vieillard acquiesca d'un air avenant, souriant, avant de s'attarder du regard sur la plaque, la désignant d'un signe de tête porté.

    - Magnifique. Forgée d'Hurlevent n'est il pas?

    L'homme armuré jeta un regard sur la plaque, et esquissa un nouveau sourire en coin.

    - Lordaeron.

    Il tourna ensuite définitivement les talons, tirant une énième bouffée de tabac, alors qu'il chevauchait de nouveau sa bécane, la démarra dans le rugissement de la machine, et enfin partit à toute allure cape se soulevant sous l'impulsion ondulée, le vieillard l'observant s’éloigner en secouant la tête.

    - Ces jeunes.
    Tristan Van Hellsing
    Tristan Van Hellsing


    Messages : 42
    Date d'inscription : 12/01/2012

    [Candidature] Tristan Van Hellsing Empty Re: [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Message  Tristan Van Hellsing Sam 14 Jan - 22:03

    Il y avait eu un bruit de métal s’écrasant au sol qui fit un vacarme désagréable en cette heure tardive, vacarme qui n'avait pas manqué de faire rouspéter quelques nains au caractère bien trempé dans cette allée du quartier mystique de Forgefer. Dans l'une des bâtisses du vaste couloir qui menait à la grande forge, un homme bel et bien humain relevait la tête au boucan, vaguement distrait par les hurlements qui suivirent.
    L'homme reporta ensuite son regard sur le bureau. Il était torse ainsi nu, assis sur une chaise de bois de satin aux courbes vieillies, le bureau massif d'artisanat nain était tout aussi rude que remarquable dans les dessins des ses angles. La chambre douillette était plongée dans le noir d'où un unique bougeoir scintillait de ses deux flammes soeurs. A coté du dit bougeoir, un parchemin terni était ouvert devant l'homme, tenu en coin par un bocal d'encre sans couvercle. Lui tenait un cigare de sa main gauche qui venait se placer au niveau de ses lèvres, l'autre main pressant entre l'index et le pouce une élégante plume à la pointe travaillée.

    Il tira ainsi une bouffée qu'il prit le temps d'expirer dans la volute gracieuse et épaisse, le regard pensif, avant d'entrer la pointe de la dite plume dans le bocal, qui prit une couleur noirâtre, et pressa le papier en écrivant d'un geste serein, le grattement brisant le silence de la pièce assombrie.

    À la dame nommée "La Mégère",

    Par cette lettre me présenterais-je, moi, Tristan de la lignée Van Hellsing, fils d'Hector, fils d'Ulrich, et ressortissant Gilnéen de surcroit. Vous avouerais-je que je réfléchissais longuement de la lettre qui vous serait destinée, dans le but subtile et pourtant évident d'attirer votre attention sur ce qui serait de sa présence une lettre parmi d'autres. Et ainsi quelle écriture aborder, du courrier solennel à la rigidité transparaissant d'un stoïcisme certain, autre impression d'un vide intellectuel, ou de phrases bordées de philosophie et commentaires personnels laissant la perception d'une prétention ridicule et exagérée qui aurait l'effet inverse que celui escompter. Au final, je choisis alors l'inspiration, car l'inspiration se suffit à elle même et en ce moment où ma plume presse ce morceau de parchemin en suit insufflé comme l'officier en son recueil.

    Venons en donc à mes compétences. Mes classes furent faites en mon ancienne patrie où l'on me formait de façon a rejoindre les brigades d'éclaireurs-tireurs gilnéennes. Formation qui rejoignait de manière aiguisée ma passion de la vie de forêt et apprentissage de la survie, chasse et pistage. Il ne fut pas étonnant, et je ne rougirais de dire que le talent d'un jeune homme de ma condition excellait dans ce domaine, un domaine qui au sein de mon service passait malgré mon éducation de tanneur, par l'usage des fusils en l'art de la précision et devinrent des alliés de choix. Comme tout bon éclaireur-tireur, me suis-je fondu dans l'autonomie de terrain et la solitude de mon poste, de sens plus aiguisés et de réflexion tendue vers l'esprit tactique, ce qui fut un bien fait certain et a implanté dans mon statut la condition de guérilla, jusqu'au harcèlement des postes avancés, ravitaillements et sabotages coups de poing.
    Pourtant cette longue carrière fut construite et marquée de guerres depuis la seconde contre l'ancienne horde, comme bien d'autres individus me direz vous. Cette vie de soldat a su m'attirer alors vers la curiosité de la stratégie, et la passion de son étude, l’irrésistible attirance de la connaissance insufflée par les prestigieux chefs de guerre au charisme et l'ingéniosité qui forçait l'admiration, ainsi que le maniement des armes par le respect de leurs maîtres. Je puis compter de même les quelques promotions jusqu'au grade de capitaine, qui reste une fierté, comme la symbolique de cette expérience. Depuis la destruction de mon pays, le voyage et la poursuite par devoir de cette expérience amenèrent de nouvelles connaissances, et de nouveaux questionnements, au final si je devais résumer mes compétences donnerais-je la fonction de commando, et soldat dans l'âme. Je reprendrais cette citation très pertinente d'un noble chef qui dit "Le plus grand des chefs est avant tout le meilleur des soldats". Et si cette dernière année connue des postes de décision plus conséquents que capitaine de brigade, c'est ainsi que je serais présenté, et en soldat, je souhaite poursuivre.

    Pour terminer, serons nous d'accord de nous épargner les phrases répétitives et ennuyeuses des motivations qui me poussent a vouloir rejoindre un groupe de guerriers luttant en Lordaeron, car si ce n'est une question d'encre, les lignes précédentes répondent déjà à cette simple et pourtant essentielle question. Cette lettre s’achèvera sur une dernière citation, qui aura été la décision de cette plume.

    "Et sous les pires augures nous partirons au galop réveiller l’aube profonde. Ce qui vit aura une voix et un sang. C’est le matin, l’aurore, le visage du printemps."

    T. Van Hellsing.
    *Signature à l'encre brune*

    La lettre une fois faite, sera apportée en fin d'après midi du jour suivant, au poste médical le long du canal du quartier commerçant, sans qu'aucun grondement de moteur ne se fasse entendre cette fois, mais par les bruits de sabots d'un jeune coursier au labeur, qui aura fait confier le parchemin enroulé et attaché par une ficelle de soie grisâtre à l'attention de la Mégère, pour ensuite repartir rapidement sur son modeste canasson.
    Ilyas Aubren
    Ilyas Aubren


    Messages : 68
    Date d'inscription : 26/08/2011

    [Candidature] Tristan Van Hellsing Empty Re: [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Message  Ilyas Aubren Dim 15 Jan - 0:00

    (Contacte moi IG sous Cherrug, il faudrait que je te touche un mot avant de répondre !)
    La Mégère
    La Mégère


    Messages : 31
    Date d'inscription : 02/10/2011

    [Candidature] Tristan Van Hellsing Empty Re: [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Message  La Mégère Dim 15 Jan - 12:05

    A l'attention du Sire Van Depacotille,

    Une bien longue lettre pour finalement peu d'information. J'aime les précisions, j'aime les détails. Les courriers transpirant d'un cagotisme inébranlable je les jette habituellement au feu, sans prendre la peine de finir ma lecture. Cependant, vous deviez être dans un de mes bons jours; ceux où j'ai fini mes tâches et où je n'ai plus rien à faire. J'ai donc terminé votre lettre.

    Il est bien beau de vanter ses capacités, mais quelles sont-elles réellement sur le terrain ? Un soldat n'est pas un commando. Un soldat obéit, même si la stratégie lui déplait. Il se doit d'avoir une confiance absolue dans ses supérieurs, et si un jour, il lui arrive de douter qu'il se tire une balle dans la jambe, souvent, ça rafraichit la mémoire.
    Nous n'avons pas besoin de badauds, mais bel et bien de combattant qui donnerait corps et âme pour Lordaeron, ceux qui ont la flamme patriotique dans le coeur. Tout force vient de la volonté, et non des compétences.
    Cependant, je serais curieuse de voir ce que vous valez, si vous avez de longues histoires contant vos aventures et vos dons d'éclaireur, de combattant, je serai disponible au Dispensaire du bon vieux Mc Dorf en soirée.

    Je finis par une belle phrase, vu que vous aimez ça : "On partage toujours le déshonneur des personnes à qui l'on s'attache: un mauvais choix marque un mauvais fond",

    La Mégère.

    Contenu sponsorisé


    [Candidature] Tristan Van Hellsing Empty Re: [Candidature] Tristan Van Hellsing

    Message  Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Lun 6 Mai - 21:39