*Ces notes sont présentes dans un grimoire qui fait office de journal de bord. Olvion le porte constamment sur lui. Il n'est pas daté et change parfois de style d'écriture, contrastant vraiment son changement de lieu, d'humeur ou de situation lors de l'écriture.*
Ca y est, je me suis enfin décidé à écrie à la Compagnie. Je n'ai attendu que deux jours avant d'avoir la réponse de la part de ladite Mégère.
Je dois aller à l'entretien dans la soirée, mais mon attention s'est portée sur une esclandre entre les malfrats d'Akacio et des prêtres de la Cathédrale. Ces vauriens usent ma patience, mais je ferai disloquer leur organisation, un jour...
La Mégère se nomme en fait Madeleine Ferrith, et ne porte pas bien son surnom. C'est juste une dame au caractère aigri, bien trempé, forgé par la force de l'âge, elle a misé sa vie ainsi que celles de sa famille sur Lordaeron et la Campagne d'Alterac. Visiblement elle a su m'apprécier... Peut-être s'est elle adoucie vis à vis de mon âge.
Elle m'a donné deux jours avant de rejoindre "Le Perchoir", mais à peine suis-je sorti de la salle que l'envie de partir m'habitait.
J'ai écrit un mot à Anderson, je ne sais pas s'il va le lire, mais il a tout intérêt. Je n'aurai pas le temps de conclure l'accord que j'ai passé avec Wordes, mais même si je la connais peu, cette Gilnéenne a de la ressource, pour sûr.
Je ne pourrais plus garder un oeil sur Lya, c'est la seule chose qui m'embête...
Je pars.
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Me voilà arrivé dans les Hautes-Terres. Le griffon que j'ai pris n'était pas confortable, j'ai préféré continuer par mes propres moyens une fois à Dun Morogh.
L'officier du camp a tenu à m'offrir un cheval, mais le bougre me ralentira plus qu'autre chose... Pourtant, un raptor m'a désigné pour son repas du soir, sur la route, mais le canasson lui a montré le sens du mot célérité. ( Heureusement, cet animal était vraiment énorme ).
Et bien entendu j'ai croisé des Réprouvés... Ces saletés ne m'avaient pas manqué. L'envie de m'en prendre à l'éclaireur m'a habité, mais il n'est guère besoin de faire du zêle.
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Enfin... Les terres de Lordaeron...
Les personnes qui m'ont accueillit étaient vraiment troublés d'un récent évènement... Sûrement des pertes, tant humaines que morales.
Malgré ça Peram, un membre du Conseil, ne me fait pas douter un instant de l'amabilité de cette Compagnie et de ses principes. Bien que préoccupés ils arrivent à trouver une place pour un sourire, et m'indiquent le chemin comme il se doit.
Je divague, l'herbe à pipe des Carmines n'est vraiment plus ce qu'elle était...
Il y a aussi un Worgen, Kirwan. J'étais tellement enthousiaste de voir l'un des miens sous sa forme lupine que je n'ai pu m'empêcher de déranger son sommeil. C'est un grand gaillard, et certainement un vaillant guerrier.
La lune est magnifique... J'en avais presque oublié son éclat surplombant les terres des Contreforts.
Je repense aussi à Gilnéas, la milice, tout ça... Devenir à nouveau un "bleu" me fait sourire et me projette dans le passé.
J'ai envie d'aller voir le Mur, ce n'est qu'à quelques heures de vol, après tout. Si je passe derrière les mines du Gouffre, je ne risque rien.
Il est tard, il faut que je reprenne un rythme normal.
*Un dessin est accompagné de ces notes, il fait entrevoir la Lune, tapis entre deux montagnes des contrées de Lordaeron*
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J'ai commencé à prendre mes repères, au Perchoir. Mes suppositions sont fondées et je suis assez bien entouré. Il pleut... Enfin je retrouve le temps de mes terres. Peut-être m'a-t'elle inspiré vis à vis de Sylf.
J'ai rencontré une forte tête aujourd'hui : une naine se nommant Brelunda. Malgré son jeune âge c'est une personne entière au tempérament vif, bien qu'un peu simplette. Lors d'un combat amical elle m'a prouvé la valeur des troupes Lordaeroniennes. Je pense ne pas me faire de souci quant à mon intégration.
Kirwan doit vivre quelque chose de dur au niveau moral, bien que Brelunda m'ait dit qu'il n'était pas loquace, je le sens souffrant. Je dois me contenir et le laisser aux mains du temps, après tout je suis de nouveau une recrue, me glisser dans les affaires des autres n'est plus d'actualité, désormais.
J'ai l'impression d'avoir de nouveau vingt ans quand l'on s'adresse à moi, je n'arrive pas à déterminer si cela me fait plaisir, ou me vexe.
Le Mestre Mac Dorf de l'Etat-Major a procédé à mon examen médical, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à me faire ausculter... D'ailleurs, bien que charismatique, j'ai descellé de l'appréhension envers moi, surtout lorsque j'ai montré ma forme lupine. Je ne sais pas s'il est intrigué ou méfiant, mais il reste aimable et compréhensif... Il évite mon regard et semble constamment préoccupé. Je pense que je vais prendre le risque de creuser tout ça.
Enfin, j'ai pu voir un effectif de l'Arnache : Nyeelshta. Son accent Stromgardien et son air farouche la rend mystérieusement intéressante. Elle refuse le plus possible tout contact physique et portait une étrange odeur de moisissure sur elle, je la soupçonne d'avoir été captive. Pour cela je ne vais pas chercher plus loin.
La nourriture est par contre infâme, je m'efforce de ne rien montrer mais le fromage n'est pas frais et le pain trop peu cuit. Je vais me remettre à la chasse... Mon palais s'est affiné avec Hurlevent.
Résister à l'envie de boire est mon actuel plus grand combat, l'hydromel du soir me manque de trop. Le point positif étant qu'ils tolèrent visiblement tous la fumée de mon herbe à pipe.
Je ne suis pas fatigué... J'ai pourtant voyagé et me suis entraîné contre Brelunda, à croire que la populace Hurleventoise est bien plus usante.
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J'entends sans arrêt parler des Sombrecoeur, les dires et les impressions que j'ai eu envers eux sont donc confirmés. Le souvenir le plus récent d'eux étant un homme aviné qui m'insultait, étant sous forme lupine en pleine ville... Lorsque je rencontrerais Cimbaeth, je lui soumettrai mon envie d'aller farfouiller un peu chez eux.
J'ai eu mon uniforme... Quel pincement au coeur que de dévêtir ma vieille armure de la Serre. Il m'a été apporté par Déjanie, la soeur cadette du Mestre, leur ressemblance est frappante. C'est une jeune humaine du Conseil, un peu trop agitée, mais passionnée par son travail.
Je ne sais pas ce qu'ils ont tous à dire que je suis roux... Je suis blond vénicien et ça se voit, pourtant !
Peram ne cesse de me questionner sur mes antécédents et mes états de service. Je le vois intéressé mais il est clair que ses questions sont soigneusement sélectionnées et que c'est une manière de me tester, me cerner... Un bon point pour lui.
Désormais je me rend compte que j'ai vraiment un problème : ma forme humaine m'insupporte et j'ai l'impression d'être bridé. Les efforts s'avèrent plus costauds que prévu.
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Le même grillon me suit depuis une semaine, maintenant, et loge parfois ma crinière.
Je n'arrive pas à dormir, j'avais oublié le calvaire des dortoirs depuis trop longtemps que le supporter m'est impossible; élire domicile à la belle étoile est la meilleure solution.
Mon uniforme me gratte et n'est même pas enchanté.
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Sylf ne quitte pas mes rêves, et comme d'habitude je n'ai que peu dormi.
La motivation m'habite... Peut-être pourrais-je être bien, dans cette compagnie.
Ca y est, je me suis enfin décidé à écrie à la Compagnie. Je n'ai attendu que deux jours avant d'avoir la réponse de la part de ladite Mégère.
Je dois aller à l'entretien dans la soirée, mais mon attention s'est portée sur une esclandre entre les malfrats d'Akacio et des prêtres de la Cathédrale. Ces vauriens usent ma patience, mais je ferai disloquer leur organisation, un jour...
La Mégère se nomme en fait Madeleine Ferrith, et ne porte pas bien son surnom. C'est juste une dame au caractère aigri, bien trempé, forgé par la force de l'âge, elle a misé sa vie ainsi que celles de sa famille sur Lordaeron et la Campagne d'Alterac. Visiblement elle a su m'apprécier... Peut-être s'est elle adoucie vis à vis de mon âge.
Elle m'a donné deux jours avant de rejoindre "Le Perchoir", mais à peine suis-je sorti de la salle que l'envie de partir m'habitait.
J'ai écrit un mot à Anderson, je ne sais pas s'il va le lire, mais il a tout intérêt. Je n'aurai pas le temps de conclure l'accord que j'ai passé avec Wordes, mais même si je la connais peu, cette Gilnéenne a de la ressource, pour sûr.
Je ne pourrais plus garder un oeil sur Lya, c'est la seule chose qui m'embête...
Je pars.
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Me voilà arrivé dans les Hautes-Terres. Le griffon que j'ai pris n'était pas confortable, j'ai préféré continuer par mes propres moyens une fois à Dun Morogh.
L'officier du camp a tenu à m'offrir un cheval, mais le bougre me ralentira plus qu'autre chose... Pourtant, un raptor m'a désigné pour son repas du soir, sur la route, mais le canasson lui a montré le sens du mot célérité. ( Heureusement, cet animal était vraiment énorme ).
Et bien entendu j'ai croisé des Réprouvés... Ces saletés ne m'avaient pas manqué. L'envie de m'en prendre à l'éclaireur m'a habité, mais il n'est guère besoin de faire du zêle.
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Enfin... Les terres de Lordaeron...
Les personnes qui m'ont accueillit étaient vraiment troublés d'un récent évènement... Sûrement des pertes, tant humaines que morales.
Malgré ça Peram, un membre du Conseil, ne me fait pas douter un instant de l'amabilité de cette Compagnie et de ses principes. Bien que préoccupés ils arrivent à trouver une place pour un sourire, et m'indiquent le chemin comme il se doit.
Je divague, l'herbe à pipe des Carmines n'est vraiment plus ce qu'elle était...
Il y a aussi un Worgen, Kirwan. J'étais tellement enthousiaste de voir l'un des miens sous sa forme lupine que je n'ai pu m'empêcher de déranger son sommeil. C'est un grand gaillard, et certainement un vaillant guerrier.
La lune est magnifique... J'en avais presque oublié son éclat surplombant les terres des Contreforts.
Je repense aussi à Gilnéas, la milice, tout ça... Devenir à nouveau un "bleu" me fait sourire et me projette dans le passé.
J'ai envie d'aller voir le Mur, ce n'est qu'à quelques heures de vol, après tout. Si je passe derrière les mines du Gouffre, je ne risque rien.
Il est tard, il faut que je reprenne un rythme normal.
*Un dessin est accompagné de ces notes, il fait entrevoir la Lune, tapis entre deux montagnes des contrées de Lordaeron*
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J'ai commencé à prendre mes repères, au Perchoir. Mes suppositions sont fondées et je suis assez bien entouré. Il pleut... Enfin je retrouve le temps de mes terres. Peut-être m'a-t'elle inspiré vis à vis de Sylf.
J'ai rencontré une forte tête aujourd'hui : une naine se nommant Brelunda. Malgré son jeune âge c'est une personne entière au tempérament vif, bien qu'un peu simplette. Lors d'un combat amical elle m'a prouvé la valeur des troupes Lordaeroniennes. Je pense ne pas me faire de souci quant à mon intégration.
Kirwan doit vivre quelque chose de dur au niveau moral, bien que Brelunda m'ait dit qu'il n'était pas loquace, je le sens souffrant. Je dois me contenir et le laisser aux mains du temps, après tout je suis de nouveau une recrue, me glisser dans les affaires des autres n'est plus d'actualité, désormais.
J'ai l'impression d'avoir de nouveau vingt ans quand l'on s'adresse à moi, je n'arrive pas à déterminer si cela me fait plaisir, ou me vexe.
Le Mestre Mac Dorf de l'Etat-Major a procédé à mon examen médical, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à me faire ausculter... D'ailleurs, bien que charismatique, j'ai descellé de l'appréhension envers moi, surtout lorsque j'ai montré ma forme lupine. Je ne sais pas s'il est intrigué ou méfiant, mais il reste aimable et compréhensif... Il évite mon regard et semble constamment préoccupé. Je pense que je vais prendre le risque de creuser tout ça.
Enfin, j'ai pu voir un effectif de l'Arnache : Nyeelshta. Son accent Stromgardien et son air farouche la rend mystérieusement intéressante. Elle refuse le plus possible tout contact physique et portait une étrange odeur de moisissure sur elle, je la soupçonne d'avoir été captive. Pour cela je ne vais pas chercher plus loin.
La nourriture est par contre infâme, je m'efforce de ne rien montrer mais le fromage n'est pas frais et le pain trop peu cuit. Je vais me remettre à la chasse... Mon palais s'est affiné avec Hurlevent.
Résister à l'envie de boire est mon actuel plus grand combat, l'hydromel du soir me manque de trop. Le point positif étant qu'ils tolèrent visiblement tous la fumée de mon herbe à pipe.
Je ne suis pas fatigué... J'ai pourtant voyagé et me suis entraîné contre Brelunda, à croire que la populace Hurleventoise est bien plus usante.
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J'entends sans arrêt parler des Sombrecoeur, les dires et les impressions que j'ai eu envers eux sont donc confirmés. Le souvenir le plus récent d'eux étant un homme aviné qui m'insultait, étant sous forme lupine en pleine ville... Lorsque je rencontrerais Cimbaeth, je lui soumettrai mon envie d'aller farfouiller un peu chez eux.
J'ai eu mon uniforme... Quel pincement au coeur que de dévêtir ma vieille armure de la Serre. Il m'a été apporté par Déjanie, la soeur cadette du Mestre, leur ressemblance est frappante. C'est une jeune humaine du Conseil, un peu trop agitée, mais passionnée par son travail.
Je ne sais pas ce qu'ils ont tous à dire que je suis roux... Je suis blond vénicien et ça se voit, pourtant !
Peram ne cesse de me questionner sur mes antécédents et mes états de service. Je le vois intéressé mais il est clair que ses questions sont soigneusement sélectionnées et que c'est une manière de me tester, me cerner... Un bon point pour lui.
Désormais je me rend compte que j'ai vraiment un problème : ma forme humaine m'insupporte et j'ai l'impression d'être bridé. Les efforts s'avèrent plus costauds que prévu.
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Le même grillon me suit depuis une semaine, maintenant, et loge parfois ma crinière.
Je n'arrive pas à dormir, j'avais oublié le calvaire des dortoirs depuis trop longtemps que le supporter m'est impossible; élire domicile à la belle étoile est la meilleure solution.
Mon uniforme me gratte et n'est même pas enchanté.
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Sylf ne quitte pas mes rêves, et comme d'habitude je n'ai que peu dormi.
La motivation m'habite... Peut-être pourrais-je être bien, dans cette compagnie.
